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Peuples et communautés autochtones

Source: Gouvernment du Canada

Résumé: Le terme « Autochtones » désigne les premiers peuples d’Amérique du Nord et leurs descendants.

La Constitution canadienne reconnaît 3 groupes de peuples autochtones : les Indiens (plus souvent appelés les « Premières Nations »), les Inuit et les Métis. Ces 3 groupes distincts ont leur propre histoire ainsi que leurs propres langues, pratiques culturelles et croyances.

Selon le Recensement de 2016, plus de 1,67 million de personnes se sont identifiées comme des Autochtones. Les Autochtones :

  • forment la population qui croît le plus rapidement au Canada – a augmenté de 42,5 % entre 2006 et 2016
  • forment la population la plus jeune au Canada – environ 44 % étaient âgés de moins de 25 ans en 2016

Chapitre 4 : Les jeunes autochtones au Canada

Source: Statistique Canada

Résumé: Les jeunes autochtones sont confrontés à des inégalités structurelles uniques. Les effets de la colonisation sur les populations autochtones du Canada se font toujours sentir et ont des répercussions depuis plusieurs générations. Toutefois, les jeunes autochtones continuent de faire preuve de résilience. Bien que les jeunes des Premières Nations, métis et inuits soient moins susceptibles d’avoir une langue maternelle autochtone, bon nombre ont choisi les langues autochtones comme langue seconde.

Dans ce chapitre, on se penchera sur les jeunes autochtones du Canada en examinant leurs caractéristiques démographiques, familiales, éducatives, économiques, sanitaires et culturelles. Les jeunes sont définis comme ceux de 15 à 24 ans. Les données proviennent en grande partie du Recensement de la population de 2016 et de l’Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2017, à moins d’indication contraire.

Un projet collaboratif avec les jeunes Inuits, leurs familles et communautés: la persévérance scolaire sous l’angle des pratiques éducatives informelles, de la recherche scientifique communautaire et des parcours pédagogiques.

Source: SEPTEMBRE 2020 SOCIÉTÉ ET CULTURE

Résumé: L’objectif de ce projet était de décrire les contributions éducatives des programmes et des projets menés par les Inuits dans trois communautés, sous l’angle de l’apprentissage tout au long de la vie et de la persévérance, tels que fondés sur l’Inuit Qaujimajatuqangit (IQ) ou l’épistémologie inuite. L’étude s’est concentrée sur les programmes suivants au sein de trois communautés différentes : 1) Arviat, Nunavut : a) Arviat Film Society(cinéclub); b) Young Hunters Program (programme pour futurs chasseurs) ; et c) Youth Environmental Monitoring Program (programme de surveillance de l’environnement pour les jeunes); 2) Pond Inlet, Nunavut : Compétences élargies pour l’étude de la qualité de l’eau; et 3) Sanikiluaq, Nunavut : Arctic Eider Society, leur trousse éducative sur la glace de mer arctique, telle qu’elle a été testée dans certaines communautés du Nunavik.

Les résultats suggèrent que les jeunes Inuits et leurs mentors ont constaté que les programmes ont permis de renforcer leur autonomie, en leur offrant à la fois la possibilité de découvrir leurs points forts et d’acquérir de nouvelles compétences, ce qui se traduit par des contributions au bien commun de leurs communautés. Les programmes ont également soutenu la relance de la langue et de la culture, le mélange des modes de vie indigènes t occidentaux, et ont comblé un déficit d’opportunités, pour encourager la persévérance, rendue évidente par un apprentissage engagé tout au long de la vie et la fierté d’être Inuit.

Ressources professionnelles

Source: Fondation SOI

Résumé: SOI a mené plus de 35 expéditions en Arctique, en Antarctique et ailleurs. Chacun de ces périples incroyables a haussé la barre quant à notre mission d’engagement des jeunes, notre compréhension des régions polaires et la diversité de nos participants, en plus d’encourager la collaboration interculturelle pour soutenir un avenir sain et durable.

Notre vision pour l’avenir mise sur les succès de SOI en matière d’apprentissage expérientiel et d’engagement des jeunes afin de développer de nouveaux programmes comprenant des possibilités d’apprentissage sur le terrain, dans la communauté et par voie virtuelle. En outre, SOI est en train d’étendre son soutien aux jeunes au-delà de l’éducation expérientielle en mettant à disposition des ressources et occasions de mentorat, de développement professionnel et de service communautaire. Comme toujours, notre objectif est d’inspirer et de stimuler un leadership durable à toutes les phases des programmes éducatifs et de développement professionnel de SOI.

Transformation de l’Éducation des Premières Nations

Source: Gouvernement du Canada

Résumé: Selon le principe du contrôle par les Premières Nations de leurs systèmes d’éducation, les Premières Nations, et les organisations désignées par celles-ci, sont responsables de la gestion et de la prestation de programmes et services d’éducation pour les élèves qui vivent habituellement dans les réserves. Services aux Autochtones Canada (SAC) verse des fonds pour les élèves qui vivent habituellement dans les réserves, qui sont âgés de 4 à 21 ans, qui sont inscrits à un programme d’enseignement primaire ou secondaire admissible et qui suivent ce dernier.

Les peuples autochtones au Canada : faits saillants du Recensement de 2016

Source: Statistique Canada

Sommaire: Les peuples autochtones vivaient dans ce qu’est maintenant le Canada bien avant l’arrivée des premiers colons européens. En fait, l’histoire du Canada serait incomplète sans les histoires des Premières Nations, des Métis et des Inuits. Il en va de même pour son avenir.
En 2016, on comptait 1 673 785 Autochtones au Canada, ce qui représente 4,9 % de la population totale. Il s’agit d’une hausse par rapport à la proportion de 3,8 % enregistrée en 2006 et à celle de 2,8 % enregistrée en 1996.

Les recensements passés ont mis l’accent sur deux caractéristiques clés de la population autochtone, à savoir que les peuples autochtones sont à la fois jeunes et en croissance. Les données du Recensement de 2016 ont permis de réaffirmer ces tendances. Par ailleurs, les nouvelles données révèlent tant l’évolution de la nature que la diversité des populations des Premières Nations, des Métis et des Inuits.

Depuis 2006, la population autochtone a augmenté de 42,5 %, ce qui représente plus de quatre fois le taux de croissance de la population non autochtone au cours de la même période. Selon les projections démographiques, le nombre d’Autochtones continuera de progresser rapidement. Au cours des deux prochaines décennies, la population autochtone dépassera vraisemblablement 2,5 millions de personnes.

Deux facteurs principaux ont contribué à la croissance de la population autochtone : le premier est la croissance naturelle, qui comprend l’espérance de vie accrue et les taux de fécondité relativement élevés, et le deuxième a trait aux changements dans les données d’identification autodéclarées. En termes simples, un plus grand nombre de personnes se sont nouvellement identifiées comme Autochtones lors du recensement, une tendance qui se maintient au fil du temps.

Les populations des Premières Nations, des Métis et des Inuits continuent d’être beaucoup plus jeunes que la population non autochtone, et elles comprennent proportionnellement plus d’enfants et de jeunes et moins d’aînés. Toutefois, ces derniers aussi vieillissent: en 2016, les personnes de 65 ans et plus représentaient une proportion plus grande de la population autochtone que par le passé.

Les données dressent un portrait de la riche diversité des Premières Nations, des Métis et des Inuits. Plus de 70 langues autochtones ont été déclarées au Recensement de 2016. On a observé une croissance chez la population autochtone vivant dans les régions urbaines, chez les Premières Nations vivant dans les réserves ainsi que chez les Inuits vivant dans l’Inuit Nunangat. Les enfants autochtones étaient plus susceptibles de vivre dans une variété de contextes familiaux, comme des foyers multigénérationnels, dans lesquels des parents et des grands-parents sont présents.

Famille, communauté et langues autochtones chez les jeunes enfants des Premières nations vivant hors réserve au Canada

Source : Statistique Canada
À l’intention de: Professeurs

Résumé : Les langues autochtones sont au cœur de l’identité de nombreux peuples des Premières nations1. Le Recensement de 2006 a permis de dénombrer plus de 60 langues autochtones différentes parlées par les membres des Premières nations au Canada et regroupées en familles linguistiques distinctes (les langues algonquiennes, les langues athapascanes, les langues sioux, le salish, le tsimshian, le wakash, les langues iroquoises, le haïda, le kutenai et le tlingit). Certaines langues algonquiennes, comme le cri et l’ojibway, sont jugées plus viables à long terme puisque relativement plus de membres des Premières nations les parlent. Toutefois, au cours des deux dernières décennies2, même ces langues plus viables ont connu un recul du nombre de locuteurs qui les parlent principalement à la maison.

Selon la Commission royale sur les peuples autochtones de 1996, la transmission des langues autochtones d’une génération à l’autre a été compromise à l’époque des pensionnats indiens au Canada, où l’utilisation des langues autochtones y était interdite. La Commission royale indique de plus que la revitalisation des langues autochtones au Canada est un aspect clé des efforts visant à bâtir des communautés saines où vivent des personnes en santé3.

Étant donné l’état des langues autochtones au Canada, il est important et pertinent pour ceux qui travaillent à la conservation, à la revitalisation et à la promotion des langues autochtones d’obtenir de l’information sur la connaissance des langues autochtones et sur les facteurs liés à l’acquisition et à la conservation des langues chez les enfants des Premières nations d’aujourd’hui.

Empathie, dignité et respect : Créer la sécurisation culturelle pour les Autochtones dans les systèmes de santé en milieu urbain

Source: Conseil candien de la santé

Résumé : Au printemps de 2012, le Conseil canadien de la santé a tenu une serie de reunions partout au Canada avec des prestateurs et des gestionnaires de soins de santé et des chercheurs pour en savoir plus sur les efforts entrepris afin de creer des services de sante culturellement competents et des environnements culturellement securitaires pour les Autochtones en milieu urbain. Il est bien etabli que de nombreux facteurs sous‑jacents ont des repercussions negatives sur la sante des Autochtones, dont la pauvrete et les effets intergenerationnels de la colonisation et des pensionnats indiens. Mais comme les participants l’ont souligne lors de nos reunions, l’un des obstacles a une bonne sante releve directement dusysteme de sante lui‑meme. Les participants nous ont dit que beaucoup d’Autochtones ne faisaient pas confiance aux services de soins de sante classiques – et qu’ils ne les utilisaient donc pas – parce qu’ils ne se sentaient pas à l’abri des stereotypes et du racisme et parce que l’approche occidentale de la medecine pouvait creer chez eux des sentiments d’alienation et d’intimidation. C’est la l’une des raisons pour lesquelles beaucoup d’Autochtones sont moins enclins a demander de l’aide quand ils souffrent de symptomes et ont plus de probabilites de recevoir un diagnostic tardif que les non- Autochtones; retard de diagnostic qui peut rendre le traitement plus difficile, voire impossible. D’autres peuvent demander a se faire soigner mais cesser d’observer leur traitement par la suite. De plus, si le systeme de sante n’est pas securitaire pour les Autochtones, ceux‑ci ne beneficient pas de soins preventifs comme les vaccinations et les tests de depistage.

Certes, ces questions s’averent preoccupantes pour tout groupe de population, mais elles le sont tout particulierement pour les Autochtones qui, collectivement, ont le plus mauvais etat de sante et la plus courte esperance de vie de tous les Canadiens. Les soins culturellement competents renforcent la confiance et accroissent les probabilites que les Autochtones demandent des soins et suivent leur traitement. Bien qu’un certain nombre de recherché et de rapports gouvernementaux aient explore la necessite de renforcer la competence culturelle dans les services de soins de sante, les participants nous ont dit que la question restait largement meconnue et incomprise dans ce secteur.

L’objectif des reunions tenues en 2012 par le Conseil de la sante a Saskatoon, Winnipeg, Vancouver, Edmonton, Toronto, Montreal et St. John’s etait de recueillir directement les temoignages de gens sur le terrain a propos des besoins en matiere de competence et de securisation culturelles et de decouvrir quelles pratiques novatrices menent a des resultats fructueux. Les reunions ont principalement porte sur les systemes de sante en milieu urbain car sur 1,3 million d’Autochtones qui vivent au Canada, pres de la moitie resident dans des villes.

La plupart des participants a nos seances etaient des membres des Premieres Nations, des Inuits ou des Metis. Nous leur avons demande de nous donner leurs points de vue professionnels et personnels pour nous aider a repondre a deux questions:

  • A quoi ressemblent la competence culturelle et la securisation culturelle et comment les reconnaitre dans le domaine des soins de sante?

  • Quels programmes donnent des resultants au niveau du systeme de sante, dans les services de sante communautaires, dans les hopitaux et au sein des professions, afin de creer des milieux accueillants et securitaires pour les Autochtones?

Nous avons appris que la competence culturelle et la securisation culturelle sont en voie de devenir des sujets de reflexion prioritaires pour beaucoup de gouvernements, de regions sanitaires et d’hopitaux. En plus des pratiques novatrices mentionnees dans ce rapport, les participants nous ont parle de strategies actuellement au stade du developpement, qui devraient etre deployees au cours des prochaines annees. Beaucoup de participants ont manifeste un sentiment d’espoir et d’optimisme.

Dans ce commentaire, nous presentons ce que nous avons appris sur les raisons pour lesquelles la competence culturelle et la securisation culturelle sont necessaires. Ce document a pour but de servir de guide sur ce theme pour les prestateurs et les dirigeants du systeme de sante, les gouvernements et le public canadien. La partie 2 decrit des strategies et des programmes nouveaux et emergents, tandis que des etudes de cas approfondies et des videos sont consultables en ligne a http://www.healthcouncilcanada.ca/

La recherche visant les Premières Nations, les inuits ou les métis du canada

Source: Gouvernement du Canada
À l’intention des professeurs

Résumé: Le présent chapitre, qui porte sur la recherche visant les Autochtones ou les peuples autochtones du Canada, dont les peuples indiens (Premières Nations), inuits et métis, est une étape importante dans une démarche visant à ajouter une dimension éthique au dialogue sur les intérêts communs et les points de divergence des chercheurs et des communautés autochtones participant à la recherche.

Chacune des communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis a une histoire, une culture et des traditions bien à elle. Elles partagent également certaines valeurs telles que la réciprocité (l’obligation de donner quelque chose en retour d’un cadeau) qu’elles citent comme base nécessaire à toute relation bénéfique à la fois pour les communautés autochtones et celles de la recherche..

Ce sont principalement des chercheurs non autochtones qui ont défini et réalisé les projets de recherche visant les Autochtones ou les peuples autochtones au Canada. Les méthodes qu’ils ont utilisées ne prenaient généralement pas en compte la conception du monde qu’ont les Autochtones, et les projets de recherche n’étaient pas forcément bénéfiques aux Autochtones ou aux communautés autochtones. C’est pourquoi les Autochtones voient encore la recherche, surtout la recherche qui ne provient pas de leurs communautés, d’un œil méfiant ou anxieux.

Le cadre dans lequel s’inscrit la recherche visant les Autochtones ou les peuples autochtones connaît une évolution rapide. De plus en plus de scientifiques issus des peuples des Premières Nations, des Inuits et des Métis contribuent à la recherche en tant que chercheurs universitaires ou communautaires. Les communautés sont de mieux en mieux informées des risques et des bénéfices de la recherche. Les progrès technologiques qui permettent de communiquer rapidement les renseignements présentent à la fois des possibilités intéressantes et de nouvelles difficultés à résoudre en matière de gouvernance de l’information.

Le présent chapitre se veut un cadre à la conduite éthique de projets de recherche visant des Autochtones. Il est présenté dans un esprit de respect et ne vise pas à remplacer ou à annuler les principes éthiques des Autochtones ou des peuples autochtones eux-mêmes. Il a pour but de faire en sorte que les projets de recherche visant des Autochtones reposent, dans la mesure du possible, sur des relations fondées sur le respect. Il vise aussi à encourager le dialogue et la collaboration entre les chercheurs et les participants.

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